Assassinat de Haniyeh: negotiations et tergiversations sans fin d'Israël pour gagner du temps

Israël a mené ce samedi 10 août une attaque meurtrière sur une école de la ville de Gaza, Condamnée à l'internationale, cette frappe risque de compromettre les résultats de la médiation entre Israël et le Hamas, après l’élimination en martyr par le régime d’Occupation, du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran.

Décrivant la bande de Gaza comme « le plus grand et le plus honteux camp de concentration du XXIe siècle », Francesca Albanese a écrit sur X qu'« Israël est en train de génocider les Palestiniens quartier par quartier, hôpital par hôpital, école par école, camp de réfugiés par camp de réfugiés, zone 'sécurisée' par zone 'sécurisée'. »

Les commentaires de Francesca Albanese,  la rapporteuse de l'ONU, sont intervenus après l'attaque de ce samedi matin, lorsque l'armée israélienne a bombardé l'école Al-Taba'een dans le quartier Al-Daraj à l'est de la ville de Gaza, attaque qui a tué au moins 100 Palestiniens.

Israël tue même son interlocuteur et le médiateur des négociations de soi-disant paix !

Cette politique se mène parallèlement avec celle du massacre sans merci des civils en masse, des femmes des enfants et les destructions...

Mais pour de nombreux commentateurs et spécialistes, cette politique lâche est désormais inutile et inefficace car elle inflige des coûts et des conséquences qui feront pleurer longtemps les Israéliens pour reprendre les mots de Seyyed Hassan Nasrallah après un sentiment de joie éphémère des criminels.

Est-ce que la politique de terreur peut sauver Israël ? Et affaiblir la Résistance ?

Réaction et l’analyse d’Ayssar Midani, spécialiste du Moyen-Orient et intellectuelle franco-syrienne sur les évolutions et la mort en martyr d'Ismail Haniyeh dans une attaque ciblée israélienne, à Téhéran et d'autres leaders et commandants de la Résistance ailleurs, dans le cadre de la politique d'agression, de terreur et de liquidation menée depuis des décennies par l'entité sioniste. 

Lire aussi

Votre commentaire

You are replying to: .